Avoir peur de Noël, ça existe et cela porte un nom la Natalophobie

La Peur de Noël !

Peu de personnes me consultent pour la peur de Noël. Mais ils sont nombreux a me parler en décembre de leur inquiétude, leur angoisse, leur dégoût de Noël, et souvent comme quelque chose d’accessoire. Cela renvoie à une image de contrainte, de choses à faire, de soucis. Tous ces clichés sur les familles parfaites et heureuses sont horripilants.

Si cela peut paraître un peu drôle de l’extérieur, mais c’est handicapant pur ceux qui le vivent. Il est donc bien d’avoir donné un nom sur ce phénomène : la natalophobie ou la peur de Noël . Car,  les personnes souffrent de cette phobie savent qu’ils ne sont pas seuls à avoir ce problème puisqu’un nom désigne leurs ressentis.

Pourquoi certains détestent Noël ?

Le trouble ou le ressenti est souvent lié à un vécu peu agréable ou une nostalgie d’une époque lorsque nous étions petits et que simple ou encore d’ un contexte économique difficile ou familial délicat. Ce n’est pas simplement « j’aime pas les chants de Noël, les films de Noël mielleux ou la décoration ringarde,  ou ça me barbe ses repas de famille avec les questions « Alors les amours, les enfants, le travail ? ou pourquoi tu ne te réjouies de cette période de Noël , du jour de l’An, comme cela est possible ?»….

Comment savoir si est « natalophobe » ou sujet.te à la peur de Noël ?

Certains.es peuvent revendiquer leur opposition à cette fête de la consommation, comme pour la Saint-Valentin. Mais pour eux, l’Avent ou le réveillon n’ont aucun d’impact sur leur physique ou leur mental.

Alors qu’autres sont irritables, stressé.es ou présentent des troubles digestifs, etc. Ils se cristallisent sur une situation, un objet ou lieu spécifique comme un sapin de Noël, les traditionnels chants de Noël, le Père Noël, les illuminations de Noël, etc. Ici, on peut donc parler de peurs bloquantes et handicapantes au quotidien. Puisqu’elles imposent de la vigilance et astreignant la liberté d’actions.

La Phobie de Noël est  aussi distinct de la dépression saisonnière, qui commence généralement à la fin de l’automne ou au début de l’hiver et disparaît en été. Même si les symptômes peuvent ressembler identiques (sentiment de mal-être, fatigue, irritabilité, dérèglement de la faim, tristesse voir déprime….).

Il convient donc de faire la différence entre une légère appréhension et une véritable peur. Les ressentis tels que l’anxiété, l’insomnie, le manque d’intérêt, le maux de digestif, etc) à l’approche des fêtes de fin d’année peuvent désigner un trouble anxieux. Si les simulation visuelles, olfactives, auditives ou gustatives liées aux Fêtes de fin d’année comme les musiques, les sapins décorés, les repas avec la buche, l’odeur de dinde sont sources d’inconfort et de malaise. Tous ces indices nécessitent une approche avec du recul et de manière plus élargie avec un professionnel afin de retrouver une liberté, un confort.

Voici quelques situations  qui permettent d’analyser si on est un « grincheux » ou si on est sujet.te à la peur de Fêtes de fin d’année :

  1. Je n’ai pas d’argent pour un cadeau « décent »
  2. Les autres s’amusent et je suis seul.e
  3. J’ai des insomnies avant cette réunion familiale, peur des conflits que cela engendrent
  4. ou tout autre vécu déplaisant (deuil, jugement, de ne pas être dans le « moule » familial…)
  5. etc

Se libérer de la peur grâce aux thérapies brèves

A l’exemple d’une de mes accompagnée en hypnose qui avait développé une phobie des guirlandes clignotantes. Elle a fait le lien inconscient entre un accident de vélo grave, quelque années au auparavant et les guirlandes de Noël.

Biensur que son accident n’avait rien à voir avec Noël, mais les lumières clignotantes lui rappelaient les gyrophares du Samu.

Un accompagnement pour dire bye-bye au malaise, à l’angoisse voir cette culpabilité, ce ressenti. Ils doivent etre pris en compte parce qu’ils sont une souffrance  réelle et quotidienne durant toutes ces périodes de fin de fin d’année  dès que les rues qui s’illuminent de mille lumière dès novembre…

Les thérapies brèves telles que l’hypnose ericksonienne, la programmation neurolinguistique (PNL), les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), les thérapies corporelles (EFT, soin énergétique), ainsi que DTMA., permettent de trouver une solution rapide et pérenne afin d’apaiser le mental (rumination, peurs, etc),  et le corps (augmentation du rythme cardiaque, sueur ou frémissement.etc)

L’hypnose permet de changer des comportements d’évitement ou d’inquiétude anticipatoire pour des comportements plus adaptés pour une vie plus sereine parce que l’on a identifié l’origine et surmonter les blocages liés.

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), va travailler le phénomène d’exposition par la confrontation à la peur. Cette habituation va permettre l’apprentissage à cette peur pour qu’elle ne soit plus anxiogène au fil des séances.

EFT (Libération Emotionnelle par Tapotement) va permettre de se débarrasser de sa peur en traitant les ressentis et sentis vécu par le corps.

DTMA Diminution des Traumatismes par mouvements alternatifs) permet de faire disparaitre les émotions négatives due sà un traumatisme (accident, deuil, séparation, agression, etc).

Soin énergétique : bienfaits émotionnels pour diminuer le stress, anxiété,…en levant les blocages et en libérer les émotions.

Les solutions sont en vous, révèlons-les ensemble !

  1. Relâcher la pression et revoir les attentes : pensées les pensées qui ravivent une souffrance, ou  « je n’ai pas d’argent donc je viendrai. Mais je vous ferai un gâteau ou une chanson… » ou négocier une façon plus appropriée d’échange de cadeaux. Car le meilleur cadeaux n’est pas le plus cher !
  2. Apprivoiser ses émotions et révéler sa force : Si le problème est la solitude. Il faut oser solliciter les amis, les collègues afin de voir s’il n’y a pas une petite place pour soi ou encore inviter un voisin.e ou un.e ami.e seul.e… Car, la société nous renvoie parfois une image négative de la solitude et  encore plus durant les fêtes. Faites du bénévolat, trouver des causes qui vous tiennent à cœur ou prenez soin de vous (massage, lecture, écriture…)
  3. Faire la paix avec son passé : Si on a vécu un deuil, on peut fêter Noël différemment, par exemple en proposant d’aller voir un spectacle le soir du réveillon… » ou venez juste pour l’apéritif…
  4. Amélioration des relations : Même entouré.e de sa famille, amis… on se sent seul.e : par ce que les relations familiales ne sont pas ou beaux fixes ou encore que vous traversez une période difficile que vous n’avez pas forcément envie de partager. Ecoutez-vous et faites selon vos besoins. Mais éviter les réseaux où les autres vous paraissent plus heureux que vous. En omettant de se rappeler que ce sont juste des instants sélectionnés.
  5. La reconstruction de l’estime de soi
  6. Etc

Respecter ses limites : ne pas se forcer à faire des choses que vous n’aimez pas, ou à dire des choses que vous ne pensez pas, sans culpabilité. Sans honte de se sentir mal à l’aide ou angoissé durant cette période.

Apprendre à s’organiser, apprivoiser ses émotions, trouver son juste équilibre !

Noêl, les angoissent !
Natalophobie : Les fêtes de fin d’année les angoisses

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