Femmes et dépendance à l’alcool : comprendre, agir et se libérer

Stress, solitude, pression… L’alcool semble aider, mais à quel prix ?

L’alcool est souvent présent dans nos sociétés comme un symbole de convivialité et de détente. Pourtant, pour certaines femmes, il peut devenir un refuge face à des souffrances profondes, jusqu’à une dépendance insidieuse. Si les accompagnements médicaux restent indispensables dans de nombreux cas, les approches en thérapies brèves et en coaching peuvent jouer un rôle clé pour retrouver un équilibre durable.

Comprendre la dépendance : un mécanisme complexe

La dépendance à une substance, qu’il s’agisse d’alcool ou d’autres produits, repose sur plusieurs dimensions :

  • Physiologique : l’alcool modifie les neurotransmetteurs du cerveau, créant un besoin croissant.
  • Psychologique : il devient un moyen de gérer les émotions, le stress, voire des traumatismes non résolus.
  • Sociale : la consommation peut être encouragée par l’entourage ou un mode de vie.

Exemple concret :

Marie, 42 ans, cadre dynamique, a commencé à boire un verre de vin chaque soir pour « décompresser ». Progressivement, un verre est devenu deux, puis une bouteille, jusqu’à ce que l’alcool devienne un refuge face à la pression du travail et aux difficultés familiales.

La spécificité de l’alcool : un piège discret

Contrairement à d’autres substances, l’alcool est légal et socialement accepté. Ce qui le rend d’autant plus pernicieux. Chez les femmes, les effets sont amplifiés : leur métabolisme assimile l’alcool différemment, augmentant les risques de dommages hépatiques, de dépression et de troubles hormonaux.

Quelques chiffres marquants :

  • En France, 10% des femmes consomment de l’alcool quotidiennement.
  • Les femmes sont plus sujettes à une dépendance tardive, souvent cachée et culpabilisante.
  • 30% des personnes en sevrage alcoolique souffrent de troubles anxieux sous-jacents.

Pourquoi tombe-t-on dans la dépendance ?

La consommation excessive d’alcool chez les femmes répond souvent à des besoins profonds :

  • Fuir un mal-être (stress, angoisse, dépression)
  • Gérer l’ennui ou la solitude
  • S’adapter à un environnement social où l’alcool est valorisé
  • Atténuer des douleurs physiques ou émotionnelles

Chez les adolescentes, l’effet de groupe et la recherche d’identité jouent un rôle clé. Leur vulnérabilité est exacerbée par un cerveau encore en construction.

Témoignage :

Sophie, 17 ans, a commencé à boire en soirée avec ses amis. Au départ occasionnelle, sa consommation est devenue une habitude pour « faire comme les autres » et cacher un mal-être lié à des problèmes familiaux.

Se libérer de la dépendance : un chemin global

Solutions médicales

  • Consultations avec un addictologue : pour évaluer la dépendance et proposer un sevrage adapté.
  • Traitements médicamenteux : certains médicaments peuvent aider à réduire l’envie de boire.
  • Hospitalisation ou centre de désintoxication : nécessaire dans les cas les plus sévères.

Approches en thérapies brèves et coaching

Si l’accompagnement médical est crucial dans les cas avancés, une approche complémentaire peut aider à traiter les racines profondes de la dépendance. Mon accompagnement en thérapies brèves et coaching vise à :

  • Identifier les causes profondes (traumatismes, stress, schémas familiaux)
  • Apaiser les émotions par des techniques comme l’hypnose, la DTMA ou la cohérence cardiaque
  • Retrouver une relation saine à soi et apprendre à gérer le stress autrement
  • Soutenir les femmes et adolescentes dans une approche bienveillante et adaptée

Étude et résultats

Une enquête récente de l’INSERM indique que les approches de thérapie cognitive et comportementale (TCC) combinées à un accompagnement en gestion du stress réduisent de 40% le risque de rechute après un sevrage.

L’important n’est pas seulement d’arrêter l’alcool, mais de comprendre pourquoi il a pris tant de place, et comment construire une vie plus sereine sans lui.

Si tu ressens le besoin d’être accompagnée sur ce chemin, sache que des solutions existent. Le plus difficile n’est pas de s’arrêter, mais de savoir comment faire pour ne pas reprendre.

Pepites HypnOrka : Ressources complémentaires

Livres :

  • Le dernier verre d’Olivier Ameisen
  • Vivre sans alcool d’Annie Grace
  • Ces femmes qui boivent trop de Gabrielle Glaser

Soutiens et réseaux :

  • Associations comme Alcooliques Anonymes (AA) et Vie Libre
  • Groupes de soutien spécialisés pour femmes
  • Forums et communautés en ligne bienveillantes

Fleurs de Bach et lithothérapie :

  • Fleurs de Bach : Agrimony (pour masquer ses souffrances), Cherry Plum (contrôle des pulsions)
  • Pierres : Améthyste (apaisement et clarté), Labradorite (protection émotionnelle)

Prendre soin de soi, c’est aussi s’entourer des bons outils et des bonnes énergies. 💜

 

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